Magique : à Alise-
les Romains en font des tonnes…
Pour enserrer doublement la petite colline d’Alise-
Du moins c’est-
La première invraisemblance est dans la simple lecture des chiffres
Pour enfermer une place d’un si faible périmètre, s’astreindre à créer 36 kilomètres de murs, de doubles fossés et double rangée de pièges en restant à des centaines de mètres de distance a quelque chose de burlesque. Ça, l’œuvre du génie militaire de César ?
Si au moins les partisans d’Alise-
Car la seconde invraisemblance est encore bien pire
Une méticuleuse étude technique (B. Gay) a chiffré les quantités de stères nécessaires aux pièges, aux tours, aux palissades et les centaines de milliers d’heures nécessaires à leur mise en place ; les millions de tonnes de terre à déplacer et les heures à y consacrer ; la nature, la diversité et l’énormité des différents transports avec leur coût en temps ; sans oublier la nécessité de tenir sous les armes une partie importante de l’effectif pour stopper le harcèlement des terrassiers par les sorties incessantes des Gaulois. Et, passons sur ces détails, dormir un peu de temps en temps et assurer le ravitaillement.
Le résultat tient vraiment de la magie : pour tenir les délais, il aurait fallu que les Romains eussent un rendement comparable et peut-
Et cela, obtenu à mains nues, ne devrait étonner personne ?
Depuis plus d’un siècle et demi, personne à Alise-
Ce serait pourtant si facile cette fois de prouver que César aurait menti…
Ou, piteuse infortune et magie doublement noire, que c’est Alise-